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Une faute de frappe est-elle aussi grave qu’une faute d’orthographe, et est-elle pardonnable dans sa communication professionnelle ?

Dans le monde de la communication professionnelle, l’importance du détail ne peut être sous-estimée. Chaque message, chaque publication, chaque email joue un rôle crucial dans l’image que vous renvoyez à vos clients, partenaires ou collègues. Parmi ces détails, les fautes de frappe et d’orthographe sont souvent perçues comme des « accidents » qui peuvent impacter cette image. Mais une question se pose : une faute de frappe est-elle aussi grave qu’une faute d’orthographe, et est-elle pardonnable dans un contexte professionnel ?

La différence entre une faute de frappe et une faute d’orthographe

Avant de répondre à cette question, il est essentiel de faire la distinction entre ces deux types d’erreurs. Une faute de frappe est une erreur accidentelle commise lors de la saisie de texte, généralement due à un doigt mal positionné sur le clavier. Par exemple, écrire « bonjou » au lieu de « bonjour ». Ce type d’erreur est souvent perçu comme une coquille, rapidement identifiable et facilement corrigeable.

En revanche, une faute d’orthographe relève d’une méconnaissance ou d’une mauvaise maîtrise des règles linguistiques. Par exemple, écrire « connaitre » sans accent circonflexe ou confondre « ce » et « se ». Ces erreurs sont plus graves, car elles montrent un manque de soin ou de compétence dans la maîtrise du langage, un atout indispensable dans la communication professionnelle.

L’impact des fautes sur la crédibilité

Dans un cadre professionnel, chaque message est une opportunité de renforcer votre crédibilité. Une faute d’orthographe peut entacher cette crédibilité plus gravement qu’une faute de frappe, car elle peut suggérer un manque de professionnalisme ou de rigueur. Pour un prospect ou un client, lire un document truffé de fautes d’orthographe peut ébranler la confiance qu’il accorde à votre capacité à livrer un travail soigné et fiable.

Les fautes de frappe, bien qu’elles soient aussi des erreurs, sont souvent considérées comme plus pardonnables. Elles ne sont généralement pas interprétées comme un signe d’incompétence, mais plutôt comme un accident ponctuel, souvent dû à la rapidité de la rédaction. Néanmoins, un excès de fautes de frappe peut également laisser une impression de négligence, surtout si elles se répètent.

Faut-il pardonner les fautes de frappe ?

Dans la communication professionnelle, la tolérance envers les fautes de frappe est généralement plus grande que pour les fautes d’orthographe. La nature « accidentelle » de ces erreurs les rend plus excusables, surtout lorsqu’elles sont rapidement corrigées ou signalées. De plus, avec les outils de correction automatique intégrés dans la plupart des logiciels de traitement de texte et plateformes de messagerie, il devient plus facile de les identifier avant de finaliser un document.

Cependant, il est crucial de ne pas prendre cette indulgence pour acquise. Trop de fautes de frappe dans un même texte, surtout s’il s’agit de contenus publics comme des posts sur les réseaux sociaux ou des emails marketing, peut donner une image brouillonne de l’entreprise. Dans un contexte professionnel, où chaque détail compte, il est donc recommandé de relire chaque texte avant publication ou envoi.

Quelques astuces pour éviter les fautes dans sa communication

Pour minimiser les fautes, qu’elles soient de frappe ou d’orthographe, voici quelques bonnes pratiques à adopter :

  1. Relire attentivement : La relecture est un réflexe indispensable. Prenez quelques minutes pour relire chaque document avant de l’envoyer ou de le publier.

  2. Utiliser des outils de correction : Des logiciels comme Grammarly, Antidote ou encore les correcteurs intégrés aux traitements de texte permettent de repérer et corriger les fautes.

  3. Faire appel à un correcteur humain : Pour les communications importantes (rapport, newsletter, site web), n’hésitez pas à faire relire vos textes par un collègue ou un professionnel.

  4. Prendre son temps : La précipitation est souvent à l’origine des fautes. En prenant le temps de bien rédiger, on minimise les erreurs de frappe et d’orthographe.

Conclusion : l’importance du soin dans la communication professionnelle

Si une faute de frappe est généralement pardonnable dans la communication professionnelle, elle ne doit pas être pour autant banalisée. Un excès d’erreurs, qu’il s’agisse de fautes de frappe ou d’orthographe, peut nuire à l’image d’une entreprise et à sa crédibilité. Dans un secteur où la rigueur et le professionnalisme sont essentiels, prendre le temps de soigner chaque message reste la meilleure stratégie.

Après tout, chaque mot compte, et bien choisir ses mots (et leurs orthographes !) peut faire toute la différence.

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Vincent Hermanns
Vincent Hermanns
Directeur commercial — Agence Media 112